Quelque part dans le Pays du Feu...

* Kura-Tokoro sentit ses instinct de ninja la titiller dans son sommeil. D'un seul coup, avec beaucoup plus de facilité qu'un certain Shikamaru Nara à des kilomètres de là, elle ouvrit ses yeux, ses doigts de refermant sur son kunai. Un présence... elle sentait une présence dans les environs. Elle ne chercha pas à se cacher ; elle sentait qu'elle était déjà repérée. Elle s'en fichait de l'être, elle voulait juste être prête à se battre au cas où. Discrètement et sans un mot, elle activa son Byakugan. Celui qui la filait était doué, très doué. Soit c'était un coup de chance ( ce qui était très peu probable ) ou il devinait l'angle mort de son incroyable vue. Non, c'était un expérimenté, quelqu'un qui la connaissait bien et qui connaissait bien les Hyûga, par la même occasion.
Kura-Tokoro sentit son cœur battre de plus en plus vite jusqu'à tambouriner sous sa cage thoracique. Si elle n'était pas trop optimiste sur ce coup, elle commençait à deviner qui s'était approché si dangereusement. Elle se demanda si c'était du soulagement qu'elle ressentait, l'excitation, ou bien l'appréhension, pour la mettre dans un tel état.
Elle fronça légèrement les sourcils, quand soudain, une ombre surgit de nulle part ce qui précipita Kura-Tokoro à sauter de la branche. A peine au sol qu'elle prit appuis sur sa main lançant sa jambe vers son adversaire qui était particulièrement rapide. Une étincelle, deux étincelles, les kunaïs s'entrechoquaient avec force, mais Kura-Tokoro sentait bien qu'il n'était pas à fond.
Comme au ralentit, leurs regards se croisèrent. Le sharingan dans la byakugan, puis... Une déferlante de puissance de chakra fit l'effet d'un aura de chaleur qui vint faire bouger les arbres et leurs feuillages autour d'eux, cela sûrement dû à leur deux chakra de disposition ; le Katon.
Poing contre poing, les yeux dans les yeux. La sharingan se dissipa et le byakugan de décontracta. Aucun véritable effort n'a été fourni dans ce semblant de combat, mais c'était plus comme un bonjour qu'autre chose. *

- Tu as été long à me retrouver.
Sasuke : Tu as mis longtemps à venir.

* Ils relâchèrent leurs gardes. Sasuke avait encore grandi, enfin... c'était l'impression qu'il donnait. Peut-être était-il encore plus puissant que la dernière fois où elle l'avait vu ? Sûrement. Ses bras croisés sous sa poitrine. *

- J'avais des affaires à régler.
Sasuke : Aider Naruto à devenir plus puissant de l'aidera pas à me vaincre.
- Tu sais très bien que ce n'est pas pour ça que je l'ai aidé.
Sasuke : Il te plait alors ?

* Elle haussa un sourcil. *

- C'est le petit-ami de ma sœur.

* Il se mit à rire aux éclats pour ensuite dire : *

Sasuke : Sérieux ? Il a enfin calé qu'elle était folle de lui ?
- Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ? Je croyais que tu étais parti du Pays du Feu.
Sasuke : Je l'étais. Je suis revenu de temps en temps pour voir si tu étais sur le point de partir.
- Comment t'as su que j'allais venir aujourd'hui ?
Sasuke : Je ne savais pas, mais j'avais vu que tu étais sur le point de le faire. Je suis venu tous les jours ici depuis.
- Eh ben. Et dire que j'ai cru que tu m'avais oublié.

* Soudain, il s'approcha d'elle, avec un semblant de sourire sur les lèvres. A quelques centimètres l'un de l'autre, ils restèrent ainsi ; Kura-Tokoro était incapable de bouger. C'était limite si elle arrivait à retenir la chaleur qui lui montait très légèrement sur le joues. *

Sasuke : Nous devons y aller. * finit-il par dire en s'éloignant. *
- Quoi ?
Sasuke : Je ne suis pas seul. Ils m'attendent à la frontière.

* Elle fronça légèrement les sourcils, en pinçant ses lèvres. C'était un fait, elle ne le supportait pas ! Mais bordel, alors pourquoi elle réagissait comme ça... ?
Elle finit tout de même par le suivre, car c'était bien pour ça qu'elle s'était tant préparée. *

... : Enfin... * entendirent-ils dans un souffle. *

* Mieko et Kiba regardaient autour d'eux à la recherche de la provenance de cette voix. *

... : Je vais enfin pourvoir... me déchainer !

* Les deux ninjas de Konoha se retournèrent, et virent un homme à la carrure imposante aux cheveux orange et au regard de la même couleur. Sur lui, un tatouage se cessaient de grandir ; la marque maudite. Jûgo était sur le point de laisser ses pulsions meurtrières l'envahir. *